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Plates-formes de production en temps partagé: De nouveaux projets soutenus par le Cetim

publié le 15 avril 2009

La formule a fait ses preuves avec le 3 axes … Le 5 axes a suivi… désormais, il faut compter avec le découpage, le cintrage et la fusion laser de poudres. Les plates-formes de production en temps partagé se mettent en place et font profiter aux entreprises impliquées de plusieurs avantages inhérents à la formule : mutualisation des moyens, appropriation de nouvelles technologies « en douceur » et limitation des risques financiers. Qui plus est le concept est transférable !

Encouragé par le succès de l'action « production UGV trois axes partagée », au début des années 2000, le Cetim n’a cessé, depuis, de favoriser le lancement d’autres plates-formes collectives de fabrication « en temps partagé » destinées aux PMI de la mécanique. La formule baptisée Unité pilote à dispositif partagé - UPDP - est actuellement expérimentée avec succès par de nombreux industriels sur des plates-formes de production dédiées à l’usinage à grande vitesse, à la fabrication de prothèses dentaires, à la découpe de tôles, au cintrage de tube, et aux applications de la fusion poudre. Ce type de plate-forme collective gérée par des ingénieurs du Cetim et de l’Énise présente toute une série d’avantages.

Pourquoi la formule plait

D’une part, une PMI n’a plus à investir, seule, dans une nouvelle machine hautement technologique dont le coût dépasse souvent ses moyens. De plus, comme elle dispose de plusieurs mois pour évaluer l’intérêt de s’équiper, elle réduit au minimum le risque de faire un mauvais choix d’investissement. Dans tous les cas de figure, l’entreprise prend un risque financier particulièrement limité puisqu’elle se contente de louer du temps machine ( 4 ou 5 jours par mois par exemple). Selon Jean-Claude Crapart, directeur du Cetim à Saint-Étienne, l’UPDP constitue un moyen de gagner du temps « puisque la société peut arriver à la maîtrise de cette nouvelle technologie beaucoup plus rapidement qu’elle ne le ferait seule ». La formule permet ainsi de se consacrer à la recherche de nouveaux marchés qui, par la suite, permettront à l’entreprise d’alimenter une machine lui appartenant.

Ce n’est pas tout, puisque avec l’UPDP, chaque PMI accède à un ensemble de compétences mutualisées. Outre l’appropriation de cette technologie, la société n’a pas à mobiliser des moyens humains qu’elle n’a pas forcément la possibilité de dégager au quotidien. En revanche, la formule lui laisse le temps de former son personnel et d’adapter son organisation aux contraintes imposées par cette technologie innovante.
Comme le précise Jacques Patras, directeur général de PSI (Précision Stéphanoise Industrie), impliqué depuis plus d’un an dans la plate-forme d’UGV « 5 axes », « pour un loyer raisonnable d’environ 2 500 euros mensuel nous pouvons travailler quatre jours par mois, en moyenne, sur un équipement hautement sophistiqué dont la valeur avoisine 500 000 euros. De plus, grâce au soutien technique du Cetim, nous parvenons à produire des pièces particulièrement complexes ». Des prototypes ont ainsi pu être réalisés pour le compte de prospects. Ces prises de contact ont finalement abouti à des commandes. Durant les deux prochaines années de ce projet collectif, PSI va continuer dans cette voie technologique dans le but de décrocher plusieurs nouveaux marchés. Tout comme PSI, l’entreprise Chapuis Armes s’est également lancée dans cette formule. Elle profite dorénavant de la plate-forme pour parfaire son appropriation de la machine en apprenant à maîtriser son mode de programmation, pour tester la qualité des pièces fabriquées et pour évaluer leur prix de revient.

Les prothésistes testent la fabrication numérisée 

Les objectifs de la plate-forme de production Dental, expérimentée depuis quelques mois en relation avec une douzaine de prothésistes dentaires de Loire et de Haute-Loire, sont quasiment similaires. Cette fois, c’est la technologie de conception et de fabrication informatisée de bridges et de couronnes qui est au cœur du programme. Dental met ainsi à disposition une chaîne numérique complète permettant de concevoir les chapes, les bridges et les couronnes à partir d’outils de CAO puis de fabriquer directement les pièces, par fusion laser, à partir de poudres métalliques. Dental présente autant d’avantages que l’UGV, selon Benoît Verquin du Cetim : « Les prothésistes peuvent, c’est vrai, tester la chaîne numérique sur le plan technique, et également réunir des données économiques particulièrement précieuses leur permettant d’évaluer l’intérêt d’acheter un équipement de ce type. » Grâce à la mutualisation des coûts d'investissement, à l’image de l’UGV partagé, tous les partenaires impliqués accèdent à des moyens de production hautement performants auxquels ils auraient difficilement accès, à titre individuel, étant donné le montant élevé de l’investissement et des dépenses inhérentes de mise en œuvre. Ils ont aussi la possibilité d’acquérir des compétences spécifiques et de se former dans de bonnes conditions à la nouvelle technologie

Des droits et des devoirs 

Pour Stéphane Guérin, du Cetim, certes, l’implication dans une plate-forme en temps partagé a ses avantages, mais elle impose certaines obligations. Elle doit impérativement participer aux comités de pilotage et aux diverses réunions techniques au cours desquelles chacun fait part de son expérience aux autres. Elle doit accepter de se plier à des règles de fonctionnement particulièrement précises comme le partage des coûts d'exploitation (connus et définis au départ) proportionnellement au nombre de jours d'utilisation de la plate-forme ou la facturation des consommables au prorata du temps passé. Partager des moyens avec d’autres industriels impose aussi un minimum de souplesse. Même si le nombre de jours d’utilisation de la plate-forme est défini à l'avance, dans le contrat de collaboration, l’entreprise participante doit pouvoir accepter d’aménager l’organisation du planning quotidien avec les autres utilisateurs par exemple.


Encore des disponibilités pour tester l’UGV 5 axes

Les industriels désireux d’évaluer l’intérêt de la technologie UGV 5 axes ont encore la possibilité de rejoindre la plate-forme dédiée à ce thème. Cette unité lancée fin 2007 pour une durée de trois ans rassemble plusieurs partenaires : une entreprise de mécanique (PSI), un mouliste (Georges Pernoud), Chapuis armes, Médical Evolutis, Medtronic et un éditeur de logiciel de CFAO 5 axes (Sescoi). Les ingénieurs et techniciens du Cetim interviennent en temps partagé pour chacun des partenaires. À cette occasion, ils réalisent des essais de caractérisation d’outils coupants, testent des stratégies d'usinage 5 axes, et constituent des bases de données sur les paramètres et conditions de coupe, etc. L’entreprise capitalise ainsi les compétences à tous les niveaux de la chaîne de production « 5 axes » : CFAO, machine, attachements, outils coupants, données de coupe, préparation, contrôle et suivi de la production.

Un concept transférable

Le Cetim se tient à la disposition des Chambres de Commerce et d’Industrie, des Comités mécaniques et de tout autre partenaire intéressé par le déploiement du concept d’unité pilote à dispositif partagé.




A propos du Cetim :

C’est pour apporter aux entreprises mécaniciennes le support technologique nécessaire à l’accroissement de leur compétitivité, par une mutualisation de moyens, qu’a été créé, en 1965, à leur initiative ainsi qu’à celle de leur organisation professionnelle, le Centre technique des industries mécaniques (Cetim), dont les 7300 entreprises cotisantes constituent la majeure partie de ce secteur. Le Cetim rassemble 760 personnes dont plus de 50 % d’ingénieurs et techniciens sur 3 sites principaux (Senlis, Nantes et Saint-Étienne), 17 délégations régionales et 3 centres associés (Cetim-Cermat, Cetim-Certec et Pôle Polymères Sud).
Le Cetim réalise des travaux d'intérêt collectif pour accompagner les entreprises dans leur développement : veille technologique, travaux normatifs et réglementaires, Actions de R&D transversales ou spécifiques aux métiers. S’appuyant sur 13 pôles de spécialités, le Cetim développe également une offre globale de produits et services répondant aux besoins et attentes de ses clients : conseil et expertise, ingénierie, conception et innovation, contrôles-essais-simulation, analyses de défaillance, formation. www.cetim.fr


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