Bilan très positif pour le projet européen Lamonov

Le bruit des tondeuses enfin modélisé !

Le projet européen Lamonov a rassemblé durant trois ans industriels, universitaires et le Cetim dans le domaine de l’acoustique des tondeuses à gazon. A l’issue du projet, les douze constructeurs du consortium EGMF (European Garden Machinery Federation) ont pu découvrir les modèles numériques mis au point, qui leur permettront désormais de prédire, dès la conception, le niveau et les caractéristiques du bruit émis par leurs tondeuses.

Les douze constructeurs du consortium EGMF (European Garden Machinery Federation) à l’origine du programme européen Lamonov (Lawn Mower Noise and Vibration) ont été impliqués tout au long de l’étude pilotée pendant 3 ans par le Cetim. Sur la période, pas moins de 1,4 M€ a été investi dans le double objectif de mieux répondre à la directive européenne 2000/14/CE et de comprendre tous les aspects liés au bruit des tondeuses (génération et perception). Le marché représente 4,5 millions de machines vendues par an, dont les deux tiers en France, au Royaume-Uni et en Allemagne.

Les travaux ont permis d’étudier la dispersion des mesures, de quantifier la gêne sonore, de hiérarchiser les différentes sources sonores sur les machines (moteur, lame, transmission) et de constituer des bases de données complètes. Un modèle numérique a ensuite permis de prédire, dès les toutes premières phases de conception, le niveau et les caractéristiques du bruit émis par une tondeuse. Dans le cadre de la directive européenne 2000/14/EC qui abaisse régulièrement le niveau sonore autorisé pour les fabricants de machines, les industriels disposent désormais, grâce à l’accompagnement et à la formation offerte par le Cetim, d’un outil novateur pour évaluer non plus seulement le niveau de dBA atteint par une machine (mesure physique), mais également sa qualité sonore (psychoacoustique) plus représentative de la gêne occasionnée. Une véritable révolution technologique qui a nécessité la mise en commun de nombreuses compétences et l’établissement de six programmes de travail : trois concernant les bruits et les vibrations provenant des lames, du moteur et des éléments de transmission, un autre s’intéressant au modèle physique de la tondeuse complète, le cinquième concernant les paramètres subjectifs, et le dernier chargé de l’élaboration même du modèle informatique.

« Nous avons choisi le Cetim comme chef de file du projet, explique Peter Tetteroo, président du consortium des douze constructeurs, parce qu’il a collaboré avec des industries très variées. En outre, dans le domaine de l’acoustique et des vibrations, il peut être considéré comme unique en Europe pour l’étendue de ses compétences, son savoir-faire technique, ses installations d’essais et sa connaissance des problèmes industriels. »

A propos du Cetim :

C’est pour apporter aux entreprises mécaniciennes le support technologique nécessaire à l’accroissement de leur compétitivité, par une mutualisation de moyens, qu’a été créé, en 1965, à leur initiative ainsi qu’à celle de leur organisation professionnelle, le Centre technique des industries mécaniques (Cetim), dont les 7300 entreprises cotisantes constituent la majeure partie de ce secteur. Le Cetim rassemble 760 personnes dont plus de 50 % d’ingénieurs et techniciens sur 3 sites principaux (Senlis, Nantes et Saint-Étienne), 17 délégations régionales et 3 centres associés (Cetim-Cermat, Cetim-Certec et Pôle Polymères Sud).
Le Cetim réalise des travaux d'intérêt collectif pour accompagner les entreprises dans leur développement : veille technologique, travaux normatifs et réglementaires, Actions de R&D transversales ou spécifiques aux métiers. S’appuyant sur 13 pôles de spécialités, le Cetim développe également une offre globale de produits et services répondant aux besoins et attentes de ses clients : conseil et expertise, ingénierie, conception et innovation, contrôles-essais-simulation, analyses de défaillance, formation. www.cetim.fr

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