Le Cetim participe au développement de la thermographie infrarouge active comme méthode de contrôle non destructif

Senlis, le 14 décembre - En relation constante avec le marché et avec les entreprises, le Cetim étudie l’évolution des technologies et participe à la dissémination des plus prometteuses. Dans le cadre de son activité en ingénierie de l’instrumentation il s’intéresse ainsi à la thermographie infrarouge active.

Pour répondre à des exigences de qualité à 100 % des pièces produites, les industriels utilisent des procédés de contrôle non destructif toujours plus évolués. Le contrôle qualité à 100 % des pièces et, dans la mesure du possible, dans une démarche écoresponsable est devenu une nécessité en production. Les contrôles ponctuels au cours de la durée de vie du produit peuvent nécessiter des méthodes transportables : la thermographie infrarouge semble prometteuse dans ces deux cas.

Le Cetim s’intéresse plus particulièrement à la thermographie infrarouge active qui associe plusieurs moyens d’excitation thermique (lampes halogènes, lampes flashs, ultrasons, induction…) à une caméra infrarouge. Il s’est ainsi rapproché du LEO de l’Université de Reims, de la société Edevis (Stuttgart) et de la société Siemens (Munich) qui contribuent  à l’essor de cette technique.

C’est une technique déjà utilisée dans le cadre de la surveillance de composants émetteurs de chaleur : contrôle de composants ou d’armoires électriques, diagnostic de bâtiment. Elle bénéficie d’évolutions technologiques récentes : matériel, diversification des sources d’excitation thermique, développements en traitement d’images.
En contrôle non destructif, elle est applicable aussi bien sur les matériaux métalliques que composites, durant le process de production ou pour la maintenance.

Le Cetim, en partenariat avec des acteurs importants du marché, s’attache à répondre aux besoins des industriels qui souhaitent évaluer l’intérêt de la thermographie active pour le contrôle non destructif de leurs produits. L’objectif consiste à déterminer dans quels cas la thermographie infrarouge active peut être utilisée en complément, voire en remplacement, de certaines des méthodes de contrôle classiques.

A propos du Cetim
A la croisée de la recherche et de l’industrie, le Cetim (Centre technique des industries mécaniques) est le centre d’expertise mécanique français. Outil R&D de plus de 7500 entreprises mécaniciennes, il compte 700 personnes dont plus de la moitié d’ingénieurs et techniciens, pour 100 M€ de chiffre d’affaires. Il démultiplie son action avec un réseau de partenaires scientifiques et techniques. Le Cetim assure une forte présence au plus près de ses clients nationaux. Ses capacités d’intervention industrielle s’étendent à l’international, notamment dans les régions francophones. Son action de pilote de nombreux projets innovants en fait naturellement le fédérateur des grands projets industriels ou R&D multipartenaires et ce sur 5 axes principaux : conception, simulation, essais ; procédés de fabrication et matériaux ; mécatronique, contrôle et mesure ; développement durable, management et appui aux pme. A côté des grands acteurs spécialisés, le Cetim propose une offre globale et pluridisciplinaire pour transformer et mettre œuvre les connaissances scientifiques en applications au service de l’industrie.  www.cetim.fr

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