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L'aide à la conception, un enjeu majeur pour la sous-traitance

publié le 26 juin 2008


L’AIDE A LA CONCEPTION, UN ENJEU MAJEUR POUR LA SOUS-TRAITANCE

du 4 au 7 novembre 2008 à Paris-Nord Villepinte

Le développement de l’aide à la conception constitue incontestablement un phénomène majeur de ces dernières années dans les relations qui lient les donneurs d’ordres et les sous-traitants. C’est donc en toute logique que le MIDEST la met à l’honneur en 2008. Un parcours spécial passera par les différents secteurs du salon où seront exposés des exemples pratiques d'aide à la conception montrant les développements technologiques les plus avancés, les résultats obtenus et les avantages qui en résultent. De même, les Trophées MIDEST, qui s'attachent chaque année à valoriser l’excellence des entreprises de sous-traitance les plus innovantes, comporteront désormais une nouvelle catégorie consacrée à l'aide à la conception.

Cette notion rassemble une vaste palette de moyens et de savoir-faire :

• la mise en œuvre de logiciels spécifiques (CAO, DAO, FAO, calculs de structures, simulation de process, maquette numérique…),
• le prototypage (rapide, virtuel…),
• la « fabrication directe »,
• les études, contrôles et essais spécialisés,
• le design industriel.

Dans bien des cas, si les donneurs d'ordres conservent un rôle de maîtres d'œuvre et de coordinateurs des projets, ils ne possèdent que partiellement l'expertise nécessaire pour développer chaque composant, chaque sous-ensemble de leurs produits. De par leur position dans les réseaux de production, leur spécialisation et leur maîtrise de plus en plus poussée des technologies, les sous-traitants deviennent aujourd'hui des acteurs incontournables de l'élaboration des nouveaux produits.


La genèse de l’aide à la conception : l’externalisation

Depuis plusieurs décennies, l'externalisation progressive, par les donneurs d'ordres, des opérations de production a été un puissant « moteur » de développement des marchés de sous-traitance. Parmi les causes de ce phénomène, une impérieuse recherche d'efficacité et de compétitivité qui a conduit à une intense spécialisation du travail entre entreprises et une redistribution générale des compétences. Ce mouvement d'externalisation s'étend aujourd'hui aux tâches « périphériques » à la production. Et tout particulièrement à la conception et à l'industrialisation des produits, les sous-traitants étant amenés à prendre en charge ou à accompagner l'optimisation des « couples » produits-process.

La technologie au cœur de l’aide à la conception

Parallèlement, ces dernières années ont été marquées par l’apparition et l'amélioration constante de nouvelles technologies, très souvent liées à l’emploi de logiciels de plus en plus spécialisés et performants : les calculs de structures se généralisent, comme les essais virtuels et les simulations de process… Ces systèmes, généralement interconnectés, permettent, par itérations successives, de définir au plus juste la géométrie des composants, d'améliorer la qualité, d'économiser la matière et l'énergie… Tout cela en quelques heures, là où auparavant des semaines et des mois ne suffisaient pas.

En même temps qu'ils se sophistiquent, ces systèmes se « démocratisent » et deviennent plus facilement accessibles aux PMI. Particulièrement pointus, ils doivent aussi être mis en œuvre par des professionnels, très spécialisés, très proches du terrain et des ateliers… Les sous-traitants sont donc bien dans leur élément. Pour eux, l'aide à la conception est un atout, un enjeu, une stratégie…

Mais elle constitue aussi une charge. Si le coût des moyens nécessaires s'est généralement réduit, il reste tout de même significatif. D'autant qu'il s'ajoute aux investissements (non moins obligatoires) dans les équipements de production… Les sous-traitants ont en outre beaucoup de difficultés à obtenir une juste rémunération de leurs prestations d'aide à la conception, les donneurs d'ordres les considérant souvent comme un « ticket d'entrée », une sorte de bonus technique, voire, dans certains cas, comme une répartition « normale » des risques entre partenaires, au sein d'un même réseau.


Un phénomène qui touche l’ensemble de la sous-traitance industrielle

Par définition, tous les secteurs de la sous-traitance industrielle sont concernés, même si les technologies et les métiers en amont des processus d’industrialisation et de mise en production sont fort logiquement plus directement impactés par les progrès de l’aide à la conception. Ainsi, des secteurs comme les moules, la forge, la fonderie, le découpage-emboutissage, la tôlerie, les semi-finis, les plastiques, les élastomères et la fabrication de composants et de cartes électroniques sont aux avant-postes.

Afin de réussir leur adaptation aux progrès constants, les sous-traitants s’appuient bien souvent sur les associations professionnelles et les centres techniques qui leur viennent en aide et dont le rôle est primordial.

 




Dossier de presse complet comprenant la présentation du salon 2008
et les données définitives de la sous-traitance industrielle 2006
disponible sur simple demande au :

Contact presse : Christophe DUPREZ

Reed Expositions France, 52-54 quai de Dion Bouton - 92800 PUTEAUX
Tél. : + 33 (0)1 47 56 21 57 - Fax : + 33 (0)1 47 56 21 40 christophe.duprez@reedexpo.fr

 

 



 

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